le metal et sa bande
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Mike Oldfield

Aller en bas

Mike Oldfield Empty Mike Oldfield

Message par Drajl Dim 3 Déc - 15:45

Biographie:
Michael Gordon Oldfield est né à Reading le 15 mai 1953. Fils du Dr Raymond Henry Oldfield et de Maureen Bernadine Liston, il est le dernier de trois enfants ayant tous fait carrière dans la musique : Terry Oldfield (né en 1949) compose des musiques de documentaires, tandis que Sally Oldfield (née en 1950) est chanteuse.

Mike Oldfield a eu six enfants de différentes unions (nés de 1980 à 2004), et certains sont également tentés par une orientation musicale

L'enfance de Mike Oldfield est marquée par la maladie de sa mère, qui fait de fréquents séjours en hôpital psychiatrique. Elle décèdera en 1974. Face aux nombreuses crises de folies de sa mère, Mike Oldfield va développer une personnalité maladivement introvertie et trouvera refuge dans la pratique de la guitare dès l'âge de 7 ans.

À l'adolescence, Mike Oldfield est guitariste dans quelques clubs folks, mais sa carrière débute vraiment lorsqu'à l'âge de 15 ans il forme le duo Sallyangie avec sa sœur Sally Oldfield. Sallyangie sort un album intitulé Children of the sun, en novembre 1968, chez Transatlantic. Mike forme ensuite un groupe éphémère avec son frère Terry Oldfield puis rejoint en tant que bassiste, puis guitariste, Kevin Ayers et son groupe : The Whole World, au sein duquel il fait la connaissance du compositeur avant-gardiste David Bedford, qui l'encourage à développer ses premières compositions.


À 17 ans, Mike Oldfield commence à composer des bribes de ce qui deviendra Tubular Bells. A l'été 1971, il fait le tour des maisons de disque avec une première maquette, sans succès. La démo a cependant la chance de plaire à Tom Newman, qui travaille au studio The Manor que monte le jeune entrepreneur Richard Branson. En 1971, ce dernier est en train de mettre sur pied un réseau de magasins de disque et il tente sans succès de trouver une maison de disques pour publier la musique du jeune guitariste. Ce n'est cependant qu'en 1972 que Richard Branson décide de créer son propre label et qu'il propose à Mike Oldfield de figurer parmi les premiers artistes de Virgin. Il lui fait signer un contrat l'engageant sur dix albums, ce qui sera par la suite source de litiges entre Oldfield et Virgin.

Tubular Bells sort le 25 mai 1973 sous le numéro de catalogue V2001, quelques jours après le vingtième anniversaire de Mike. Il s'agit d'un album de musique instrumentale présentant un seul long morceau de rock symphonique sur chaque face du 33 tours. Tous les instruments ou presque sont tenus par Mike Oldfield, ce qui a nécessité, à l'époque, des prouesses techniques pour l'enregistrement. Richard Branson porte l'album auprès des médias anglais et le fameux disc-jockey anglais John Peel programme les deux faces complètes de l'album dans son émission de rock à la BBC. L'album va connaître un succès colossal et devenir une des plus grosses ventes de l'histoire de la musique, ce qui est remarquable pour une musique purement instrumentale. La reprise du thème introductif en tant que thème principal du film l'Exorciste, quelques mois plus tard, va amplifier ce succès, notamment aux États-Unis.

Soudainement riche et célèbre, alors qu'il est toujours maladivement timide et sujet à des crises de panique, Mike Oldfield quitte Londres et part se réfugier dans une maison isolée, dans une contrée rurale, en bordure du Pays de Galles. Il déménagera encore plusieurs fois dans les années soixante-dix et quatre-vingt.

Les albums suivants de Mike Oldfield remportent des succès importants, qui restent cependant bien en deçà de celui de Tubular Bells, dont les ventes continuent à se cumuler pendant des années, pour atteindre les dix, puis seize millions d'exemplaires.

Après Tubular Bells (1973) suivent Hergest Ridge (1974) et Ommadawn (1975), deux autres albums de rock symphonique. Les fans anglais ont coutume de désigner comme « trilogie sacrée » (holy trilogy) ces trois premiers albums. En 1978, le double album Incantations, s'il reste dans la même veine progressive, étire plus longuement les thèmes répétitifs de Mike Oldfield, ce qui en fait un album un peu plus difficilement abordable. Sa parution s'accompagne d'un changement radical de l'apparence de Mike Oldfield (qui a coupé ses cheveux et rasé sa barbe) et de son comportement (il va au devant des médias), consécutif à une thérapie controversée suivie par Oldfield pendant l'enregistrement d'Incantations.

Cette révolution entraîne également des changements profonds de la musique de Mike Oldfield : les albums suivants sont constitués de morceaux courts, parfois de chansons pop (avec des chanteurs invités) et sont promus par des tournées-marathon qui parcourent toute l'Europe : s'inscrivent dans cette période les albums Platinum (1979), QE2 (1980), Five Miles Out (1982), Crises (1983) et Discovery (1984). Crises marque également le retour de Mike Oldfield au premier plan de la musique pop-rock : la chanson Moonlight Shadow devient un tube international. Dans cette période, Mike Oldfield s'entoure d'autres musiciens, sur scène évidemment, mais aussi en studio.

Dans les années suivantes, Mike Oldfield cesse de monter sur scène et commence à se passionner pour la conception graphique et la vidéo. Il fait l'acquisition de matériels coûteux et se lance dans le projet novateur d'un album vidéo. Il n'arrive pas à le réaliser dans un délai raisonnable et la sortie de la vidéo The Wind Chimes se fait bien après l'album audio Islands (1987) qui lui était lié. Mike Oldfield termine son contrat avec Virgin par trois albums inégaux : Earth Moving (1989) est une collection de chansons qui déçoit de nombreux fans, tandis qu'Amarok (1990) verse dans l'excès inverse avec une seule piste audio de 60 minutes proposant un instrumental inventif et déjanté. L'album est un échec commercial mais devient l'œuvre de référence pour de nombreux fans. Heaven's Open (1991) semble un album réalisé à la va-vite. Il a pour originalité d'être signé Michael Oldfield et de proposer cinq chansons chantées par Oldfield lui-même.

En 1992, Mike Oldfield signe un nouveau contrat chez Warner et publie Tubular Bells II, qui lui permet de revenir sur le devant de la scène en Angleterre (où l'on rattache beaucoup Oldfield à son premier album). L'album est co-produit par Trevor Horn et les idées de ce dernier semblent marquer Oldfield durablement. Ses albums suivants font l'objet de moins d'empilements d'arrangements et d'une épuration de son style musical. C'est le cas sur The Songs of Distant Earth (1994), album initialement décrié par les fans de Mike Oldfield, mais qui a été ré-estimé positivement avec le temps. Suivent Voyager en 1996 (une collection de reprises de traditionnels celtiques), Tubular Bells III en 1998, Guitars en mai 1999 et The Millennium Bell en novembre 1999, suivi par un concert exceptionnel à Berlin pour le passage à l'an 2000.

En 2002, en sortant Tres Lunas, Mike Oldfield voit enfin un premier aboutissement de son investissement dans l'univers de la vidéo, puisque le CD audio est accompagné d'un CD-Rom contenant un jeu 3D dans lequel figure de la musique inédite. Mike Oldfield a proposé ensuite un autre jeu (Maestro) en téléchargement sur son site personnel, mais le succès commercial de ces deux productions ludiques a semblé très limité. Cette voie a semble-t-il été abandonnée depuis par le musicien.

Le trentième anniversaire de Tubular Bells, en 2003, a été célébré par la parution de Tubular Bells 2003, qui est une réinterprétation et un réenregistrement de la partition originale.


En 2005, le double Light + Shade, paru chez Mercury Records ne semble pas avoir réconcilié Mike Oldfield avec sa communauté de fans, tous n'approuvant pas son évolution, depuis 1998, vers des instrumentaux courts et influencés par les séquenceurs et la dance.

Début 2006, Mike Oldfield a déclaré travailler à sa biographie et envisage de produire de nouveau un album inspiré par la musique classique, dans la veine de ses premiers albums, c'est à dire sans séquenceurs ni ordinateur : « de vrais doigts sur de vrais instruments » déclare-t-il au printemps 2006 sur une radio anglaise. Cet album n'est cependant pas espéré avant 2008.

est difficile de classer définitivement la musique de Mike Oldfield dans un genre donné. Les premiers albums de Mike Oldfield s'apparentaient au rock progressif par l'existence de longs morceaux complexes, mais avec d'importantes incursions d'influences folkloriques. La rareté de la batterie associée au caractère hypnotique et répétitif de certains thèmes incite certains à considérer Mike Oldfield comme un artiste du genre New Age, d'autant que la programmation et les synthétiseurs sont devenus proéminents dans les albums de l'artiste à la charnière de l'an 2000. L'artiste a également évolué dans la pop music (chansons pop) et été influencé par la dance music à partir des années 90.

Mike Oldfield est avant tout un guitariste et c'est surtout à la guitare qu'il compose ses œuvres, même s'il ressent ensuite le clavier comme un instrument plus adapté (The Top of the Morning sur Tubular Bells III). La guitare est mise en avant sur quasiment tous ses disques. La guitare électrique de Mike Oldfield a un son aigü et nasillard, qu'Oldfield a beaucoup travaillé : elle représente plus ou moins sa "voix" sur ses disques. Le son de sa guitare évolue au fil des changements de matériel de Mike Oldfield : s'il a commencé avec une Fender Telecaster, il a ensuite utilisé une Gibson SG Junior, une Gibson L6 custom, une Fender Stratocaster, une PRS...

Mike Oldfield se caractérise aussi par son goût prononcé pour la technologie : il a toujours été le premier à s'équiper de matériels nouveaux (il a été un des premiers à acquérir un Fairlight CMI, par exemple) et travaille depuis vingt ans sur le concept d'œuvres multimédia (musique, vidéo et jeu).

N'étant pas lui même chanteur (sauf sur l'album Heaven's Open), plus d'une vingtaine de chanteurs et chanteuses ont collaboré avec lui. À l'apogée de son succès, on se souvient de la voix aérienne de Maggie Reilly, notamment dans les célèbres Moonlight Shadow et To France. Le chanteur de Yes, Jon Anderson, a également chanté dans deux titres, mais aussi Barry Palmer, Bonnie Tyler, Anita Hegerland, Roger Chapman et bien d'autres.

Mike Oldfield a également composé la musique du film La Déchirure et de quelques documentaires britanniques. Sa version de Blue Peter a été utilisée comme générique d'une émission pour enfant de la BBC pendant dix ans.




Discographie [modifier]

Albums studios [modifier]
1973 Tubular Bells
1974 Hergest Ridge
1975 Ommadawn
1975 The Orchestral Tubular Bells
1976 Boxed (coffret rétrospectif)
1978 Incantations
1979 Exposed (live)
1979 Platinum
1980 QE2
1982 Five Miles Out
1983 Crises
1984 Discovery
1984 The Killing Fields (BO du film La Déchirure)
1987 Islands
1989 Earth Moving
1990 Amarok
1991 Heaven's Open
1992 Tubular Bells II
1994 The Songs of Distant Earth
1996 Voyager
1998 Tubular Bells III
1999 Guitars
1999 The Millennium Bell
2002 Tres Lunas
2003 Tubular Bells 2003
2005 Light + Shade



Compilations [modifier]
1979 – Impressions
1980 – Music Wonderland
1980 – Airborn (Compilation U.S.A.)
1981 – Episodes
1985 – The Complete Mike Oldfield
1987 – A Virgin Compilation
1990 – Collector's Edition Box I & II
1993 – Elements - The Best of Mike Oldfield
1993 – Elements - The Best of Mike Oldfield 1973-1991 (4CD)
1997 – XXV: The Essential
2001 – The Best of Tubular Bells
2002 – Collection
2006 – The Platinum Collection (3CD)

Collaborations, participations [modifier]
1967 – The Sallyangie de Sallyangie (avec Sally Oldfield)
1970 – Shooting at the moon de Kevin Ayers and the Whole World
1971 – Edgar Broughton Band de The Edgar Broughton Band
1971 – Ear Of Beholder de Lol Coxhill
1972 – Nurses Song With Elephants de David Bedford
1973 – Whatevershebringswesing de Kevin Ayers and the Whole World
1973 – Legend de Henry Cow
1974 – Rock Bottom de Robert Wyatt
1974 – The Confessions Of Dr Dream And Other Stories de Kevin Ayers
1974 – June 1, 1974 de Kevin Ayers, John Cale, Nico et Brian Eno (live)
1974 – Star´s End de David Bedford
1974 – Unrest de Henry Cow
1975 – The Rime of the Ancient Mariner de David Bedford
1976 – Odd ditties de Kevin Ayers (compilation de raretés)
1976 – The Odyssey de David Bedford
1976 – Bandages de The Edgar Broughton Band
1977 – Instructions For Angels de David Bedford
1977 – Mathematicians Air Display (collaboration avec Pekka Pohjola)
1977 – Song Of The White Horse de David Bedford
1977 – Fine Old Tom de Tom Newman
1979 – Faerie Symphony de Tom Newman
1979 – Downwind de Pierre Moerlen's Gong
1979 – Downwind Live de Pierre Moerlen's Gong
1979 – Strange Man, Changed Man de Bram Tchaikovsky
1979 – Judy's Gone Down/Jung Lovers de James Vane
1980 – The Concertina Record de Lea Nicholson
1980 – Joy (1981) des Skids
1990 – Natasha de Sally Nathasha Oldfield
1990 – Kâma-Sûtra de Michel Polnareff
1992 – Still life with guitar de Kevin Ayers
1992 – BBC Radio 1 Live In Concert de Kevin Ayers
1995 – Variations On A Rhythm Of Mike Oldfield de David Bedford
1996 – Singing The Bruise de Kevin Ayers
1997 – Snow Blind de Tom Newman
1998 – The Garden Of Love de Kevin Ayers
2000 – Official Bootleg One de Phil Beer
2000 – Do Ya Wanna Play, Carl de Carl Palmer
2002 – From The Banks Of The River Irwell de Max Bacon
2005 – Tag und Nacht de Schiller

DVD [modifier]
2001 The Millenium Bell - Berlin 2001
2003 The Art in Heaven Concert - Berlin 2003
2004 Elements
2005 Tubular Bells II (Edinburgh Castle, september 1992) & Tubular Bells III (London Premiere Live Performance)
2005 EXPOSED
2006 Live at Montreux, 1981

Morceaux repris ou samplés [modifier]
L'œuvre musicale de Mike Oldfield a fait l'objet de nombreuses reprises ou d'échantillonnages (samples), ces derniers concernant surtout la musique rap et hip hop.

Quelques exemples de reprises :
Hall & Oates ont repris la chanson Family Man et l'on transformé en tube, en 1982.
Wallis Franken a repris la chanson Foreign Affair en français (Etrange Affaire), en 1985.
Quelques exemples de samples :
En 2001, Eyedea utilise un sample de Tubular Bells sur le titre Even shadows have shadows (disponible sur la compilation We came from beyond).
En 2005, Disiz la Peste fait de même dans la version interprété par Geoff Love and his Orchestra sur le titre Une Histoire extraordinaire (extrait de l'album Les Histoires extraordinaires d'un jeune de banlieue).




PS: j'ai pas tout écris moi-même, ça aurait ètè trop difficile car il a eu une drôle de vie...
Drajl
Drajl
God Hard
God Hard

Masculin Nombre de messages : 1270
Localisation : Nivelles
Date d'inscription : 17/06/2006

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum