Live reports Obituary (Hellfest - 22/06/08)

Les vieux roublards d’Obituary étaient de passage sur ce Hellfest pour faire résonner les amplis de leur vieux death metal primaire. Ayant la discographie complète du groupe je ne pouvais manquer au rendez vous donné par les américains en fin d’après-midi. Un énorme flag est dressé en arrière plan reprenant l’artwork de leur dernier album en date, "Xecutioner’s Return", sorti maintenant depuis bientôt près d’un an. Ce dernier né sera bien sûr défendu à travers la set-list prévue, avec une majorité de titres de celui-ci.

Alors que les musiciens entrent sur la scène, je m’aperçois que ce n’est pas Franck Watkins qui tient la basse, et son remplacent restera d’ailleurs plutôt discret tout du long de ce concert. Ouvrant sur "Find The Arise", John Tardy et sa chevelure d’or restent pareil à lui-même, sa voix si particulière et reconnaissable parmi tant d’autres n’ayant toujours pas bougée après 20 années de présence au sein d’Obituary. On a le droit à plusieurs titres de "Xecutioner’s Return" comme "Drop Dead", "Face Your God" et forcément le très bon "Evil Ways" où Santolla n’en finit pas de faire des démonstrations de solis plus ou moins bonnes dans des positions de guitar hero. Habitué à en faire des tonnes, il ne se prive pas de s’arrêter pour aller griller une cigarette, tirer trois taffes et la jeter.
Le groupe ressasse aussi les vieux titres comme "Insane", "By The Light", "Chopped In Half", "Threatening Skies", "On The Floor", "Back To One". Preuve qu’ils sont en forme et content d’être là, le groupe nous offre un super "Slow Death", morceau sur lequel John Tardy vient filer un coup de main à son frère Donald pour taper d’une façon un peu tribal sur sa batterie. Et comme une tradition, les gars de Tampa clôturent par un mythique et toujours efficace "Slowly We Rot".

Obituary qui à défaut de surprendre, a eu le mérite de ne pas décevoir lors de son set. Ayant vu le groupe en janvier dernier, j’attendais avec une certaine impatience la possibilité de les revoir sur scène, car c’est toujours un plaisir. Je me passerais tout de même bien de l’attitude de Ralph Santolla, un peu trop rock star à mon goût. Obituary c’est simple, mais c’est bon !

Photos à paraitre!