Live reports Year of no Light (Hellfest - 22/06/08)

Le soleil cognait fort en ce début d’après-midi, et Eths remplaçait Soilwork sur la Main Stage. Et au bout de 3 ou 4 morceaux , les marseillais commençaient à me saouler un peu (comme quoi il y avait pas que la bière qui faisait cet effet là). Je me résigne à me dire que décidément Eths c’est plus mon truc, et je me demande même si cela l’a réellement été un jour même si il y a 4 bonnes années de cela j’avais vraiment apprécié leur prestation lorsqu’ils étaient passés près de chez moi.

Je décide alors d’aller m’étouffer sous le chapiteau de la Discover Stage, le grand hammam du Hellfest, pour enfin pouvoir découvrir Year Of No Light que je connaissais seulement de nom sans avoir pu un jour poser une oreille dessus. Et étant actuellement dans une phase de découverte justement de tout ces styles modernes, et étant particulièrement attiré par le mouvement post-core, c’est avec grand intérêt et avec deux oreilles persuasives que je me rend le long de la scène, pour ainsi pouvoir prendre de bonnes photos. Year Of No Light commence avec 10 minutes d’avance et bénéficie donc d’un peu plus de temps pour pouvoir jouer et défendre leur album "Nord". Une chose qui ne pourra que les avantager en vue des morceaux très longs du groupe. Enormément de monde s’est regroupés sous le chapiteau pour voir les français jouer et délivrer une musique à la plus pure plénitude, déchirée par les cris de Julien, contrastée par les notes hypnotiques de son clavier donnant ainsi toute la profondeur au son dégagé par les guitares subtilement alourdie par la batterie. Nulle doute que la musique des français plait, certains ferment les yeux pour l’apprécier plus pleinement. Le public répond généreusement sous un tonnerre d’applaudissement qui n’a pas dû manquer de faire frissonner les membres du groupe, et Bertrand juché sur son siège de batterie n’oubli pas d’immortaliser le moment avec son appareil photo, le sourire aux lèvres.

La prestation de Year Of No Light aura été une énorme claque et une excellente surprise. Je ne pensais vraiment pas qu’un style comme le post-core rendait aussi bien en live, Year Of No Light l’a démontré de manière exemplaire.

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