Live reports Dimmu Borgir (Hellfest - 22/06/08)
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Live reports Dimmu Borgir (Hellfest - 22/06/08)
En ce premier jour de ce long week-end de festivité, Dimmu Borgir est sûrement l’un des groupes que j’attendais le plus. Et le fait qu’ils jouent en début de soirée est sûrement la seule chose qui vient à me rebuter, la luminosité enlevant un peu au charme nocturne du black metal, aussi sombre musique soit-elle. Dès la fin de Sick Of It All, ça se bouscule déjà devant les barrières de la Mainstage, alors que Katatonia embraye pour jouer une heure durant. J’arrive tout de même à trouver une bonne place pour prendre des photos correctes (exceptionnel photographe que je suis avec mon matos de professionnel).
Néanmoins, j’ai la malchance d’être placé à côté de quelques espagnols casses-burnes (excusez-moi l’expression), à qui je n’aurais tout de même pas cherché de poux. Ils se croyaient réellement dans leur canapé, n’hésitant pas à te faire reculer pour laisser passer leurs grosses (petites par ailleurs, ouais ça donnait du un mètre cube sur patte).Le travailleur assidu et surtout la pression du patron de Metal Sickness (on a des objectifs de taré !), ainsi que le fait que la discographie de Dimmu Borgir fume assez régulièrement dans ma platine, me poussent à ne pas perdre espoir et à tout de même faire pression discrètement.
Et c’est avec un petit peu de retard (t’es une rock star ou tu l’es pas) que les norvégiens rentrent sur scène, un énorme flag dressé derrière eux reprenant l’artwork de "In Sorte Diaboli", intro musicale grandiloquente digne d’un gros budget Hollywoodien. Avec une mise en forme théâtrale purement black metal, les membres rentrent avec leurs maquillages cadavériques, déguisés de leurs costumes cloutés tels des instruments de tortures médiévaux, Mustis arrivant lui juché sur des béquilles.
Au grand drame des attentes des fans, ce n’est pas Hellhammer qui se place derrière les fûts, chose qui ne m’a guère étonné en vu d’une prestation forcément éprouvante au sein de Mayhem deux heures avant. En guise de remplaçant, c’est Tony Laureano qui prend possession d’un set de batterie moins volumineux que l’excentrique Hellhammer. Rapide parenthèse sur ce remplaçant, car Laureano a fait une bonne partie de la tournée promo de "In Sorte Diaboli" l’année dernière, Hellhammer s’étant fracturé le bras. Une de ses performances avec le groupe lors du Ozzfest 2004 est visible sur le DVD disponible avec le packaging du "Stormblast MMV" (remasterisé). Et si vous avez un doute sur l’efficacité de son jeu, jeter une oreille sur "In Their Darkened Shrines" de Nile.
Le groupe ouvre alors avec "Spellbound", comme à l’accoutumé. Le son est correct, chaque instrument trouve sa place, même les claviers de Mustis sont perceptibles, Shagrath place correctement son chant laissant le droit à Vortex de nous démontrer que sa voix est tout aussi épique en live que sur album même si on sent qu’il force moins. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser habituellement lorsque l’on parle de black metal, les norvégiens ici ne sont pas statiques; une ambiance fraternelle règne entre les membres, un plaisir de jouer devant tant de monde se ressent, et une communication enjouée auprès des fans permet d’apprécier cette prestation soigner par une set list impeccable et carrée. Et Galder ne se prive pas de nous faire part de son lot de mimiques et de grimaces habituelles.
Après un frissonnant "In Death Embrace", le groupe fait mine de partir pour mieux revenir afin de balancer un désormais mythique "Progenies of the Great Apocalypse" ainsi qu'un superbe "Mourning Palace".
Je ne nommerai pas la prestation de Dimmu Borgir comme un show sensationnel, mais le concert a le mérite d’avoir été vraiment agréable à écouter et surtout à regarder. Je ne refuserai pas l’invitation de les voir une nouvelle fois, mais je suis décidément convaincu que le black metal est fait pour les salles.
Set list
Spellbound (By the Devil)
The Maelstrom Mephisto
The Serpenting Offering
The Chosen Legacy
The Sinister Awakening
In Death Embrace
-------------------------
Progenies of the Great Apocalypse
Mourning Palace
Néanmoins, j’ai la malchance d’être placé à côté de quelques espagnols casses-burnes (excusez-moi l’expression), à qui je n’aurais tout de même pas cherché de poux. Ils se croyaient réellement dans leur canapé, n’hésitant pas à te faire reculer pour laisser passer leurs grosses (petites par ailleurs, ouais ça donnait du un mètre cube sur patte).Le travailleur assidu et surtout la pression du patron de Metal Sickness (on a des objectifs de taré !), ainsi que le fait que la discographie de Dimmu Borgir fume assez régulièrement dans ma platine, me poussent à ne pas perdre espoir et à tout de même faire pression discrètement.
Et c’est avec un petit peu de retard (t’es une rock star ou tu l’es pas) que les norvégiens rentrent sur scène, un énorme flag dressé derrière eux reprenant l’artwork de "In Sorte Diaboli", intro musicale grandiloquente digne d’un gros budget Hollywoodien. Avec une mise en forme théâtrale purement black metal, les membres rentrent avec leurs maquillages cadavériques, déguisés de leurs costumes cloutés tels des instruments de tortures médiévaux, Mustis arrivant lui juché sur des béquilles.
Au grand drame des attentes des fans, ce n’est pas Hellhammer qui se place derrière les fûts, chose qui ne m’a guère étonné en vu d’une prestation forcément éprouvante au sein de Mayhem deux heures avant. En guise de remplaçant, c’est Tony Laureano qui prend possession d’un set de batterie moins volumineux que l’excentrique Hellhammer. Rapide parenthèse sur ce remplaçant, car Laureano a fait une bonne partie de la tournée promo de "In Sorte Diaboli" l’année dernière, Hellhammer s’étant fracturé le bras. Une de ses performances avec le groupe lors du Ozzfest 2004 est visible sur le DVD disponible avec le packaging du "Stormblast MMV" (remasterisé). Et si vous avez un doute sur l’efficacité de son jeu, jeter une oreille sur "In Their Darkened Shrines" de Nile.
Le groupe ouvre alors avec "Spellbound", comme à l’accoutumé. Le son est correct, chaque instrument trouve sa place, même les claviers de Mustis sont perceptibles, Shagrath place correctement son chant laissant le droit à Vortex de nous démontrer que sa voix est tout aussi épique en live que sur album même si on sent qu’il force moins. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser habituellement lorsque l’on parle de black metal, les norvégiens ici ne sont pas statiques; une ambiance fraternelle règne entre les membres, un plaisir de jouer devant tant de monde se ressent, et une communication enjouée auprès des fans permet d’apprécier cette prestation soigner par une set list impeccable et carrée. Et Galder ne se prive pas de nous faire part de son lot de mimiques et de grimaces habituelles.
Après un frissonnant "In Death Embrace", le groupe fait mine de partir pour mieux revenir afin de balancer un désormais mythique "Progenies of the Great Apocalypse" ainsi qu'un superbe "Mourning Palace".
Je ne nommerai pas la prestation de Dimmu Borgir comme un show sensationnel, mais le concert a le mérite d’avoir été vraiment agréable à écouter et surtout à regarder. Je ne refuserai pas l’invitation de les voir une nouvelle fois, mais je suis décidément convaincu que le black metal est fait pour les salles.
Set list
Spellbound (By the Devil)
The Maelstrom Mephisto
The Serpenting Offering
The Chosen Legacy
The Sinister Awakening
In Death Embrace
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Progenies of the Great Apocalypse
Mourning Palace
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